Gouvernance participative
La notion de gouvernance dynamique émerge dans les années 70. Elle s'inspire de la systémique, et tente une synthèse d'influences très diverses, allant des principes de la cybernétique à l'autonomisation prônée par Freinet et Montessori dans le domaine de l'éducation.
Nous sommes en Hollande, 1968. Gerard Endenburg, ingénieur, remplace son père à la tête de l'entreprise familiale et se retrouve rapidement empêtré dans d'innombrables conflits égotiques au sein du comité de direction. S'inspirant de la culture quaker qu'il connait bien, il va alors développer un modèle d'organisation bien dans l'air du temps. Il propose une alternative à la culture de la majorité (la loi du plus grand nombre, comme dans un système démocratique) et à celle du consensus (le plus petit commun dénominateur), en proposant un mode de fonctionnement basé sur le consentement. Dans cette approche, les divergences d'opinion sont valorisées et traitées comme une matière organique et précieuse permettant de faire bonifier les propositions. Pour la première fois, des pratiques de gouvernances s'attachent à cadrer des processus plutôt qu'à édicter des règles. D'où les qualificatifs de "participatif" et de "dynamique" qui sont associés à ces modes de fonctionnement.
Evoluer vers une gouvernance plus participative, c'est donc une intention mais aussi un pari. L'intention, c'est de mener votre organisation vers une nouvelle forme de résilience basée sur la participation et la capacité d'adaptation. Le pari, c'est de miser sur le fait que le chemin a sa finalité, que le promeneur ne connait pas. Le propos n'est donc pas de cocher la case "sociocratique", mais en se mettant en mouvement pour le devenir, vous verrez, des choses se passent.
Pour qui? Les (petites) entreprises, les initiatives de transition, les associations et les collectifs.
Mode d'intervention
Par la facilitation et le mentoring, j'accompagne la transition vers des modes de gouvernance plus impliquants et plus participatifs. J'accompagne notamment:
- la clarification des intentions;
- l'identification de la dynamique des valeurs;
- la rétrospection sur le mode de fonctionnement actuel, et la prospective sur ce qui est souhaité;
- la mise en mouvement par l'introduction de nouvelles pratiques et de rituels qui fédèrent;
- la mise au point d'un canevas organisationnel d'amélioration continue.
L'intention est simple: faire évoluer la gouvernance des organisations, pour et par ceux qui en vivent, pour enfin atterir et habiter la Terre avec moins d'avidité et plus de respect.